Dernières acquisitions

DEUX GRANDS DESSINS DE LAGRENÉE

Louis Jean François Lagrenée, dit Lagrenée L’Aîné (Paris, 1725 – Paris, 1805)

Ce don de Joseph Assémat-Tessandier, auteur d’une monographie sur l’artiste, redonne à Lagrenée toute la place qui lui revient. Elève de Carle Van Loo, lauréat du Grand Prix en 1749, formé à l’Ecole des Elèves protégés (1750-1753) puis pensionnaire à l’Académie de France à Rome, Lagrenée est reçu à l’Académie royale en 1755.

Plume et encre noire, pinceau et lavis gris sur feuille au montage dessiné
H. 32,5 x L. 45cm (chaque dessin, sans cadre)
Acquis en 2023

La Dérision du Christ

Cimabue (documenté à partir de 1272 – 1302)

La Dérision du Christ appartenait à l’origine à une oeuvre d’un format plus important, dont deux autres panneaux ont été conservés : une petite Maestà à la National Gallery de Londres et une Flagellation du Christ à la Frick Collection de New York. L’ensemble dut être démembré au début du XIXe siècle, selon une pratique courante à cette époque, afin de faciliter la commercialisation des oeuvres et d’en tirer davantage de bénéfices.

Tempera et or sur bois
25,8 x 20,3 cm
Acquis en 2023

Marine Terrace

Victor-Hugo (1802-1885)

Cette feuille fut exécutée en 1855 par Victor Hugo au début de sa période d’exil (1852-1870). Il représente la maison de l’exil de Jersey Marine Terrace (1852-1855) où l’a rejoint Juliette Drouet veillant amoureusement sur sa « malle des manuscrits ». Au-dessus de cette demeure, Hugo dessine dans un rouge flamboyant un extraordinaire motif démesuré d’entrelacs à ses initiales et à ceux de sa bien-aimée.

Encre brune à la plume et au pinceau, gouache rouge, frottis de fusain sur papier
H. 42 ; L. 33 cm
Acquis en 2023

Le Sacrifice à Vesta

Vincenzo Dandini (1609-1675)

Le deuxième tableau revient à un artiste toscan, disciple de Pierre de Cortone et marqué par l’antiquité qu’il avait étudiée à Rome : Vincenzo Dandini (1609-1675). Dans la Rome antique, le culte de Vesta, la déesse antique du foyer domestique, établissait une relation étroite entre le pouvoir politique et les six vestales qui étaient chargées de l’assurer. Issues des meilleures familles, elles devaient entretenir le feu sacré permanent, gage de la pérennité de l’État romain, sur le foyer de la déesse établi dans son temple, sur le Forum romain.

huile sur toile
1,20 x 1,05 m
Acquis en 2023

Sainte Famille avec sainte Élisabeth et saint Jean-Baptiste

Jacques Stella (1596-1657)

Grâce à la générosité de M. Daniel Thierry et grâce à la Société des Amis du Louvre, un sixième chef-d’œuvre de Jacques Stella entre dans les collections. C’est une Sainte Famille peinte vers 1645. Stella est l’un des principaux représentants de l’atticisme, ce courant classique d’un grand raffinement qui s’épanouit à Paris au cours des années 1640-1650. La Sainte Famille se rattache à ce style par sa préciosité, par sa touche lisse et porcelainée et par la grâce des personnages.

huile sur toile
41 x 32 cm
Acquis en 2023

Plat à Ombilic avec une ronde de poissons

Ce grand plat à reflets métalliques dorés est probablement originaire de Manisès (Espagne), l’un des centres les plus renommés de création des faïences dites hispano-mauresques et date de la seconde moitié du XVIe siècle. Sur l’ombilic, le décor d’oves, laissés en réserve sur fond lustré, imite les godrons placés habituellement à cet emplacement. Tout autour, une ronde de quatre poissons peints en lustre se déploie sur un fond de fins rinceaux. L’arête du bassin est soulignée d’une frise de demi-cercles lustrés.

Faïence lustrée
D. 39,8 cm ; H. : 6,5/7,5 cm
Acquis en 2023

Buste d'Alexandre Dumas

Jacques-Auguste Fauginet

Alexandre Dumas entre au Louvre ! Grâce au soutien des Amis du Louvre, l’Etat a pu acquérir pour 57 600 € son buste en plâtre patiné façon bronze, du sculpteur Jacques-Auguste Fauginet (1809-1847) de 1831. Cet artiste assez confidentiel est surtout connu pour son travail d’animalier. Pourtant, avec ce buste réalisé alors que l’écrivain n’a que 28 ans, il livre un véritable chef-d’œuvre, associant le néoclassicisme d’une découpe en hermès à un traitement novateur dans le rendu de la chevelure, annonçant le futur romantisme.

plâtre patiné façon bronze
Acquis en 2023

La Torchère de Madame Récamier

La vente du mois de décembre 2022 organisée par Maître Osenat à Fontainebleau a proposé deux oeuvres qui encadraient le lit de Juliette Récamier dans son hôtel de la rue du Mont-Blanc (ancienne rue de la Chaussée d'Antin) : la statue du Silence attribuée à Chinard (achetés par le Louvre de gré à gré après la vente) et le candélabre à l'antique d'après Charles Percier attribué aux Frères Jacob dit "Candélabre à l'ananas" offert par les Amis du Louvre.


Acquis en 2022

Portrait d'un officier français, détrempe, rehauts d'or sur vélin

Anonyme

En dépit de la haute qualité de ce portait, le nom de son auteur n’est en fait guère mieux établi que la naissance de son modèle : celui de Daniel Rabel, peintre, dessinateur, miniaturiste et graveur mieux connu pour ses planches botaniques et ses dessins de ballets de cour sous Louis XIII que pour ses petits portraits, n’a pas trouvé une confirmation immédiate tant sont notables les différences entre le très vif portrait offert par M. Jarry et les rares miniatures signées des initiales D. R.

Détrempe, rehauts d'or sur vélin, montée sur le couvercle d'une boîte en ivoire du XVIIIe siècle
H. 4,5 cm ; L. 3,5 cm. Diamètre de la boîte : 6,8 cm
Acquis en 2021

Le rêve de saint Joseph

Maître de l’Observance (Sano Di Pietro ?)

Lors de sa séance du 2 novembre 2021, le conseil d'administration des Amis du Louvre a tenu à rendre un ultime hommage à Michel Laclotte, en votant l’acquisition grâce au don de Michel David-Weill et avec l’aide de la galerie Sarti, d’un tableau du Maître de l’Observance, un de ces primitifs siennois si chers au cœur de notre ami Michel Laclotte.

tempera et or sur panneau
16,3 x 12,7 cm
Acquis en 2021

Initiale enluminée découpée dans un livre de chœur : lettre D

Enlumineur anonyme

La Société des Amis du Louvre a fait don au musée grâce à la générosité de deux mécènes du département des Arts graphiques, M. Loïc Bongay et M. Benjamin Jarry, d’une initiale enluminée passée autrefois dans les mains de l’archéologue et historien de l’art Robert Forrer (1866-1947) qui complète un ensemble de trois autres initiales déjà conservées au Louvre.

Enluminure sur parchemin (détrempe et or au pinceau). Filet d'or au pourtour. Au verso fragment de texte.
H. 24,8 cm ; L. 20,9 cm.
Acquis en 2021

Portrait d'Everhard Jabach

Hyacinthe Rigaud

Everhard Jabach est originaire d’une famille de grands marchands établie à Cologne. Il s’est installé à Paris dès 1638. Les plus belles toiles et dessins de la collection exceptionnelle qu’il avait rassemblée ont été acquis par Louis XIV, en 1662 puis en 1671, et sont aujourd’hui conservés au Louvre. Hyacinthe Rigaud bénéficiant de la protection de Le Brun au cours des années 1680, c’est sans doute le premier peintre du roi qui a introduit le jeune artiste auprès de Jabach.

Huile sur toile
H. 0,77 ; L. 0,57
Acquis en 2021

Un grand Tiepolo pour le Louvre

Giambattista Tiepolo (1696-1770)

Exceptionnelle par ses dimensions et par sa provenance bien identifiée, la Junon au milieu des nuées, une fresque détachée de trois mètres cinquante de haut permettra enfin, à l’issue d’une restauration attentive, de rendre compte au Louvre de l’ambition monumentale de la création du plus grand peintre italien du XVIIIe siècle, Giambattista Tiepolo (Venise, 1696-Madrid, 1770).  On voit ici Junon, la déesse antique de la fécondité, de la maternité et du mariage.

Fresque détachée et montée sur parquetage de bois
H. 3,50 ; L. 2,10
Acquis en 2020

Portrait du cardinal Jules Mazarin

Simon Vouet (1590-1649)

Simon Vouet livre ici un de ses portraits de la plus exceptionnelle concentration psychologique, le caractère du modèle n’y est pas étranger. Nonce à Paris de 1634 à 1636, Mazarin est très vite remarqué par Richelieu comme un homme de grand talent. Sans coup férir, le 5 décembre 1642, au lendemain de la mort de Richelieu, il est désigné pour le remplacer, nommé principal ministre d’État et choisi par Louis XIII comme parrain du dauphin, futur Louis XIV.

Pierre noire pastel sur papier beige, traits d’encadrement à la plume et encre noire
27,5 cm hauteur ; 20 cm largeur
Acquis en 2020

Apollon Citharède

Le 27 mars 2019, la Société des Amis du Louvre a voté une participation majoritaire de 3,5 millions d’euros en faveur de l’acquisition d’une statuette en bronze (68 cm) datant du IIe siècle avant J.-C. représentant un Apollon Citharède. Ce chef-d’œuvre de l’art antique, classé Trésor National, a été sculpté par un atelier grec et décorait sans doute l’intérieur d’une villa romaine de Pompéi engloutie par l’irruption du Vésuve en 79 av. J.-C, appartenant à un cadre de vie similaire à celui bien étudié de la Villa dei Papiri à Herculanum.

Bronze, IIe siècle avant J.-C.
68 cm
Acquis en 2019

L'Âme brisant les liens qui L’attachent à la terre

Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823)

Grâce à un mécénat exceptionnel des Amis du Louvre,  L’Âme brisant les liens qui l’attachent à la terre, l’ultime tableau de Prud’hon, un chef-d’œuvre de près de trois mètres de haut représentant une figure féminine nue qui s’élève au dessus du sol et échappe à la morsure d’un serpent symbolisant le Mal qui règne sur la terre a fait son entrée sur les cimaises des salles rouges du musée du Louvre.

Huile sur toile (toile originale sous doublage libre ; châssis et cadre non originaux)
H. 292 cm ; L. 203 cm
Acquis en 2019

Sept dessins pour le Louvre

C'est par l'intermédiaire de la Société des Amis du Louvre que M. Bernard Hémery, avocat au conseil d'Etat et à la cour de Cassation, a souhaité donner début octobre un ensemble de sept dessins au musée du Louvre. On ne saurait surestimer l'importance, pour le département des Arts graphiques, du cercle de donateurs - grands et petits - qui l'entoure, ni l'intérêt des dons individuels qui témoignent d'un goût et d'une approche personnels de la collection de dessins.


Acquis en 2019

Sept dessins pour le Louvre

C'est par l'intermédiaire de la Société des Amis du Louvre que M. Bernard Hémery, avocat au conseil d'Etat et à la cour de Cassation, a souhaité donner début octobre un ensemble de sept dessins au musée du Louvre. On ne saurait surestimer l'importance, pour le département des Arts graphiques, du cercle de donateurs - grands et petits - qui l'entoure, ni l'intérêt des dons individuels qui témoignent d'un goût et d'une approche personnels de la collection de dessins.


Acquis en 2019

Sept dessins pour le Louvre

C'est par l'intermédiaire de la Société des Amis du Louvre que M. Bernard Hémery, avocat au conseil d'Etat et à la cour de Cassation, a souhaité donner début octobre un ensemble de sept dessins au musée du Louvre. On ne saurait surestimer l'importance, pour le département des Arts graphiques, du cercle de donateurs - grands et petits - qui l'entoure, ni l'intérêt des dons individuels qui témoignent d'un goût et d'une approche personnels de la collection de dessins.


Acquis en 2019

 confidentialité