Excepté sa date, 1811, qui accompagne le monogramme (auquel le peintre a, depuis son adoption en 1809 par le docteur Trioson, ajouté linitiale de ce dernier), on ignore tout de ce portrait.
Portrait de jeune homme en chasseur
L'effigie de ce jeune homme aux cheveux châtains, équipé pour la chasse, est contemporaine d'un portrait dessiné par Girodet du régisseur de son château du Verger, nommé Brucelle, coiffé d'une toque de fourrure et tenant son fusil. D'autre part, la correspondance de l'artiste atteste que, cette même année, il se rendit fréquemment dans sa propriété : il aurait pu ainsi peindre un de ses compagnons de chasse. C'est ici le troisième portrait de Girodet à entrer dans les collections du Louvre après celui du docteur Larrey, de 1804, et celui du jeune Romainville Trioson, de 1801 : Girodet portraitiste peut enfin y être apprécié avec des oeuvres de haute qualité, qui répondent à ses célèbres tableaux d'histoire que sont Endymion (1791), Une scène de déluge (1806) et Les Funérailles d'Atala (1808).