Moins célèbre que les portraits peints de l'héritier du trône, cette effigie funéraire fut reproduite à un très petit nombre d'exemplaires à la demande expresse de la mère du prince, la reine Marie-Amélie. C'est en effet Triqueti qui fut chargé du tombeau pour la chapelle funéraire Saint-Ferdinand, aujourd'hui porte des Ternes ; il travailla manifestement d'après une idée d'Ary Scheffer.
Portrait funéraire du duc d'Orléans
Ce dernier, qui avait été le professeur de dessin et de sculpture de Marie, la soeur du duc d'Orléans, choisit une composition qui, suivant la volonté du prince, devait intégrer l'Ange de la Miséricorde sculpté par Marie elle-même. Le col de la chemise dégageant largement la poitrine rappelle la fin tragique du jeune prince. Ce don permet de faire enfin entrer au Louvre l'excellent sculpteur des portes de l'église de la Madeleine.